Voici le récit de mon ami Didier présent au TDK…merci à toi
Ça faisait un an que j’attendais ce TDK – 2018 (distance 26 et réel 27).
Après une expérience ultra douloureuse (maux de ventre, crampes au bout de 12km) en 2017 qui s’est terminé péniblement en presque 3h, je m’étais lancé le défi de faire mieux cette année et surtout de prendre du plaisir.
Ma prépa n’a pas été vraiment spécifique Trail contrairement aux spécialistes qui ne jurent que par la course sur chemins et en forêt.
J’ai tout de même fait quelques longues sorties sur la colline d’Hausbergen, un trail au Mont Saint Odile, et un trail officiel de 17km en mars à Belfort.
Pas vraiment de quoi me rassurer sur un circuit du TDK avec peu de dénivelé (500D+) mais avec un style montagne russe alternant chemin, champ, quelques passages en sous-bois et un peu de caillasses (chemin de croix à Hohengoft).
Mon principal soucis en cap c’est la chaleur, alors c’est avec inquiétude que je guettais la météo depuis 2 semaines. Canicule annoncée.
On y est jour J, samedi 9 juin,17h, après un début d’après-midi caniculaire le soleil s’est voilé, un petit vent s’est levé et la température a un peu baissé. Il fait quand même chaud et humide, mais moins que l’an passé.
On se retrouve au dossard à 4 Run’Aar , Christophe s’est inscrit sur le 17, il part à 17h05 dans la 2eme vague. Il y a tellement d’inscrits sur cette distance que l’organisation a fait 2 vagues de 300 coureurs environ.
Du côté du 26, Cédric M, Charles Antoine et moi on s’échauffe un tout petit peu, juste histoire de dérouiller les muscles.
17h30 départ de la course 26. Cédric se place à l’avant avec son dossard 1, avec Charles Antoine, on se positionne plutôt au milieu du peloton de 230 coureurs pour partir prudemment et ne pas se laisser griser par la tête de course.
Le début de course est très roulant, on passe un peu dans les champs et un peu de route, il y a peu de grosses montées jusqu’au km 5 après le 1er ravito à Ittlenheim ou les choses sérieuses commencent.
La montée du mont Kochersberg ne passe pas trop mal, il y a pas mal de vallons et il en faut en garder sous le pied, il reste 19km. Ensuite on redescend sur Wintzenheim où une belle montée sur route nous attend avant de remonter dans les champs.
La course est super bien balisée, les bénévoles assurent la sécurité à chaque traversée de route. C’est le top.
Quant aux sensations, après un début difficile, jambes lourdes, je commence à me sentir mieux, et j’accélère progressivement jusqu’au ravito en bas du chemin de croix (km14).
J’ai doublé pas mal de monde dans les montées et les descentes à ma grande surprise.
Je marche dans le chemin de croix, c’est du 15% je crois sur 300 ou 400 m ? Après la chapelle, je repars en courant et les jambes tournent bien.
Arrivée en haut de la plus grosse difficulté, j’ai encore pas mal de réserve et j’accélère encore dans la descente, il y a 4 ou 5km de descente, avec en bonus une petite côte sur route qui fait mal.
Les km s’enchainent et ça commence à taper. Arrivé à Kuttolsheim c’est le dernier ravito, je reprend un peu d’eau , quelques quartiers d’orange et je repars. J’ai encore de bonnes jambes mais il reste encore 5 km
Et là c’est la partie la plus difficile, on est dans les champs, il faut faire gaffe ou on met les pieds et avec la fatigue c’est compliqué. Le moindre faux plat montant ressemble à un col.
Après le ravito je vois Charles Antoine qui n’est plus très loin. Ça me fait une bonne motivation pour terminer le travail . Mais à 3 km de l’arrivée je commence à coincer, pas de crampes, mais plus de jus, et je me suis mis à marcher dans la dernière côtelette.
Du coup je n’ai pas pu rattraper Charles Antoine, et je me suis même fait doubler par la 3eme Féminine à 3km de la ligne.
Au final un honorable temps de 2h31’04 qui me place 83ème de la course/231 20ème V1, mais surtout beaucoup de plaisir pendant plus de 2h.
En tout cas je recommande cette course, pour son organisation, pour le circuit et pour l’after course (tarte flambées, barbecue, soirée musicale …) même si je n’ai pas participé.
Notre organisatrice Virginie présente sur le 17km du TDK …
vous donne rendez-vous pour un semi Marathon festif du Vignoble d’Alsace à la sauce Brésilienne
BRAVO ! Perso, j’étais sur le 17 km et je confirme, les 4 derniers km sont les plus difficiles ! Comme toi, j’ai pris beaucoup de plaisir à courir. C’est un beau parcours. Virginie S.