Présentation de la section

Naturellement convivial, l’aïkido se pratique avec plaisir, dans la bonne humeur et une ambiance de partage ; les plus « confirmés » travaillent spontanément avec les débutants ; et les accompagnent ainsi dans leur évolution.


Responsable – Philippe LARCHER

Binôme : Christine SCHMITT-RISS
La pratique est ouverte à toutes et à tous, avec possibilité de démarrer à tout moment de l’année.
Les entraînements proposent un éventail de techniques permettant un entretien physique complet, ou une pratique plus sportive selon les attentes des participants.
Lieux, horaires des entrainements
- Mardi de 20h30 à 21h45
- CAMDG à Griesheim-sur-Souffel
- Adresse : 17 rue Principale, 67300 Griesheim-sur-Souffel
- Jeudi de 12h15 à 13h15
- Complexe Sportif Nelson Mandela
- Adresse : 2 Rue du Marais, 67300 Schiltigheim
- Vendredi de 20h à 21h45
- CAMDG à Griesheim-sur-Souffel
- Adresse : 17 rue Principale, 67300 Griesheim-sur-Souffel
Contact
Par mail : ascmaikido@creditmutuel.fr
Déroulement d’une séance
Une séance type se déroule de la façon suivante :
Un échauffement général musculaire et cardio vasculaire, puis un échauffement spécifique par la pratique des déplacements de base.
Ensuite l’enseignant présente un ensemble de techniques dans une logique structurée sur une thématique d’apprentissage. Les élèves observent l’enseignant faire la démonstration d’une technique et travaillent ensuite avec un partenaire pour la répliquer.
Les aïkidokas s’entraînent par deux. L’attaquant (uke) déclenche une attaque contre le défenseur (tori), qui la neutralise avec la mise en œuvre d’une technique d’aïkido.
La séance se termine par quelques exercices pour diminuer le rythme cardiaque (retour au calme).

Principes de l’Aikido
L’aïkido se compose de techniques utilisant le mouvement de l’adversaire pour le retourner contre lui-même. Ces techniques visent non pas à détruire l’adversaire, mais à réduire sa tentative d’agression à néant en adoptant une réaction proportionnée à son attaque.
Le but de la pratique est de s’améliorer, de progresser techniquement, physiquement et mentalement, dans la bonne humeur. L’aïkido n’est pas une pratique dont la finalité première est d’apprendre à se battre mais un art martial qui permet de se préparer à des situations conflictuelles, autant physiquement (souplesse, rapidité, musculature), mentalement (rester calme en toutes circonstances) que techniquement (respecter la distance de sécurité, trouver l’ouverture, se placer).
L’accent est mis sur le développement complet et continu de l’individu. En ce sens, la pratique se fait avec un partenaire et non pas contre un adversaire.
Conformément à cette logique, il n’existe pas de compétition d’aïkido.
Petit historique
L’aïkido est un art martial japonais fondé par Morihei Ueshiba au début du 20ème siècle. Il a été créé à partir de l’expérience que son fondateur avait de l’enseignement des écoles d’arts martiaux anciennes, essentiellement le ju-jitsu et le kenjutsu (art du sabre japonais). L’aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l’ère moderne.
En 1948, l’Aïkido fut le premier art martial qui reçut l’autorisation de reprendre la pratique en raison de sa tendance pacifiste suite à l’interdiction en 1946 par les Américains de la pratique de tous les arts martiaux au Japon.
Dès lors, le nombre des élèves ne fit qu’augmenter, et c’est à cette époque que naquit vraiment la forme moderne de l’Aïkido.
Dans les années 50 et 60, Maître Ueshiba laissera de plus en plus le soin de l’enseignement à ses meilleurs disciples qui créèrent de nombreux dojos de par le Japon ou émigrèrent à l’étranger pour diffuser la pratique.
La France est le pays au monde où l’Aïkido est le plus implanté après le Japon.
Il y a été pour la première fois présenté en 1951 et s’est rapidement développé en bénéficiant de l’enseignement des délégués successifs japonais en France puis de professeurs français, eux-mêmes formés au Japon.
Le développement de la discipline a été continu depuis lors et s’est effectué dans un cadre fédéral agréé par le ministère des sports.
Aujourd’hui la France compte environ 1500 clubs et 60 000 licenciés et bénéficie de l’enseignement d’experts formés sur plusieurs générations.